Et si l'acidité du corps était une cause de cancer ?
Le médecin et physiologiste allemand Otto Warburg en est convaincu : « Le cancer, comme toutes les maladies, a d’innombrables causes secondaires, mais il n’y a qu’une cause primaire : le remplacement de la respiration de l’oxygène dans les cellules normales de l’organisme par la fermentation du sucre. » Et donc par la production d'acide lactique. Voyons cela de plus près…
Certains facteurs incriminés dans les cancers sont connus et reconnus par tous : tabac, pollution, alcool, UV, etc. Mais ce que nous savons moins, c'est qu'une acidité trop importante dans le corps due à un manque d'oxygène serait toujours en cause dans l'apparition d'un cancer. C'est la conclusion des travaux menés par le docteur Otto Warburg, médecin, physiologiste et biologiste allemand, prix Nobel en 1931 de physiologie et médecine.
Normalement, le corps a un pH de 7,365 (à vérifier ? Je trouve plutôt entre 7,38 et 7,42, ailleurs je lis 7,34 et 7,45). Or, quand le corps manque de cellules d'oxygène, cela augmente la concentration en CO2 et la production d'acide lactique : le pH devient plus faible (donc plus acide, par exemple aux alentours de 6). Dans ces conditions, les cellules cancéreuses se développent et prospèrent.
Dans son ouvrage Le métabolisme des tumeurs, il précise : « Toutes les formes de cancer sont
caractérisées par deux conditions de base : l’acidose et l’hypoxie. Le manque d’oxygène et l’acidose sont les deux faces d’une même pièce : si vous en avez une, vous avez l’autre. Toutes les cellules normales ont un besoin absolu d’oxygène, mais les cellules cancéreuses peuvent vivre sans oxygène, c’est une règle sans exception. Privez une cellule de 35 % de son oxygène pendant 48 heures, elle pourra devenir cancéreuse. »
Ce serait donc en maintenant un pH normal, voire légèrement alcalin dans le corps qu'il serait possible de combattre le cancer et de nombreuses maladies chroniques.
L'équilibre acido-basique, un équilibre fragile ?
Le corps humain est composé de 60 à 70 % d'eau. Tous les mécanismes régulateurs (respiration, circulation, digestion, production hormonale) permettent d'équilibrer le pH : les résidus acides sont éliminés des tissus. Si le pH devient trop acide ou trop alcalin, les cellules s'empoisonnent avec leurs propres déchets toxiques. Il est donc primordial, pour rester en bonne santé et éviter notamment les cancers, de maintenant un pH équilibré.
Et cet équilibre est fragile. Le pH est un nombre exponentiel de 10 (quand une solution devient 10 fois plus acide, son pH diminue de 1) : une petite différence du pH se traduit par une grosse différence dans le nombre d'ions OH. Par exemple : pour un pH de 7,45, le sang contient 65 % de plus d'oxygène que dans un pH de 7,3. Or, le docteur Otto Warburg explique que le cancer a besoin d'un environnement acide et pauvre en oxygène pour survivre et se développer. Les patients en phase terminale d'un cancer sont environ 1000 fois plus acides qu'ils ne devraient l'être. Et le pH de leurs urines et de leur salive se situe très souvent entre 4,0 et 5,5. Quand les métastases se développent, le pH chute davantage. Le corps n'arrive plus à lutter contre la maladie du fait du pH non équilibré.
Prévenir le cancer par de la nourriture et de l'eau de qualité
Pourquoi une absence d'oxygène entraine-t-elle une acidose du corps ? Car alors le glucose fermente et devient de l'acide lactique ! Et les cellules cancéreuses puisent leur énergie essentiellement à partir du glucose. Si les travaux du docteur Otto Warburg n'ont pas pu être prouvés encore, ils constituent une piste très prometteuse dans la lutte contre le cancer.
Si de nombreux facteurs peuvent permettre de maintenir un pH équilibré : alimentation alcalinisante, réduction du stress, utilisation de produits cosmétiques et d'entretien écologiques, etc. la qualité de l'eau que nous buvons est essentielle. Rappelez-vous que notre corps est composé de 60 à 70 % d'eau !
Pour prévenir au maximum les cancers et les maladies chroniques, il semble donc primordial d'avoir une bonne hygiène de vie et d'apporter à son corps des ressources de qualité (aliments, eau, pensées, repos…).









